Abstract
The cinema of Tran Anh Hùng is defined by a subtle relationship between speed and slowness. His films focusing on Vietnam constitute an audio-visual composition that is vast and associative and often present the filmmaker's native country from multiple perspectives at once. In this essay, I examine this quest for simultaneity through a close analysis of the figure of the prostitute in Cyclo (1996). In the prostitute we see the coexistence of two value systems, one Marxist and the other psychoanalytic, and the multiplicity of time. It's a cinematographic time that is not teleological, but that doubles and unfolds itself, that insists on the singularity of the present moment as an opening onto the past and the future, where everything is brought back into play, where everything can begin again. Le rythme des films de Tran Anh Hùng se définit par des rapports subtils d'accélération et de ralentissement qui élaborent, surtout dans le contexte des films portant sur son pays natal, une composition audio-visuelle large et ouverte qui présente son objet de plusieurs points de vue à la fois. Dans cet essai, nous nous proposons d'examiner la recherche de la simultanéité chez Tran Anh Hùng en étudiant la figure de la prostituée dans son film Cyclo (1996). C'est dans cette figure de la prostituée que nous retrouvons la coexistence de deux systèmes de valeur symbolique, l'un marxiste et l'autre psychanalytique, et la multiplicité du temps. C'est un temps cinématographique qui n'est pas téléologique mais qui se double et se dédouble, qui insiste sur la singularité du moment présent comme ouverture au moment d'avant et d'après, où tout est remis en jeu, où tout pourrait toujours recommencer.
Original language | English |
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Pages (from-to) | 167-176 |
Number of pages | 10 |
Journal | Australian Journal of French Studies |
Volume | 53 |
Issue number | 3 |
DOIs | |
Publication status | Published - 1 Nov 2016 |